Tout savoir sur la convalescence après un bodylift
Le bodylift est une intervention de chirurgie esthétique tout particulièrement destinée aux personnes ayant effectué un régime important et/ou ayant subi une intervention de chirurgie bariatrique. La dermolipectomie circulaire (son autre appellation) permet en effet de traiter un relâchement cutané consécutif à des variations pondérales. Plus généralement, le bodylift vise à retirer l’excédent cutanéo-graisseux sur l’ensemble du tiers inférieur de la silhouette avec des résultats vraiment spectaculaires. Il s’agit en revanche d’une intervention particulièrement lourde donnant lieu à des suites opératoires relativement importantes. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la convalescence après un bodylift.
L’essentiel sur le bodylift
Dans différentes circonstances, le recours au bodylift est incontournable. Ce procédé chirurgical s’avère en effet essentiel après une chirurgie bariatrique (pose d’anneau gastrique ou gastrectomie) ou suite à une grande perte de poids. Grâce à cette intervention, il est possible de se débarrasser de l’excédent de peau et de graisse particulièrement inesthétique localisé autour de la ceinture abdominale (hanches, bas du ventre, fesses tombantes, culotte de cheval). Le bodylift permet alors de corriger des imperfections consécutives à un relâchement définitif de la peau et de réharmoniser la silhouette.
Cette chirurgie s’adresse notamment aux personnes sujettes à un relâchement cutané anormal au niveau de la ceinture abdominale prenant la forme d’un tablier abdominal, l’excédent cutané venant alors recouvrir le pubis. Elle peut être particulièrement nécessaire après une liposuccion provoquant une distension de la peau en raison de l’ablation des tissus adipeux.
Les résultats attendus d’un bodylift
L’intervention de bodylift redessine la silhouette de façon spectaculaire sur toute la latéralité du tiers moyen de la silhouette. L’intervention va notamment agir sur le relâchement cutané à travers une exérèse des tissus sur toute la circonférence du bas du tronc. Cette intervention va permettre de remodeler et de remettre en tension les hanches pour un affinage marqué de la silhouette. Les fesses du patient seront à la fois remontées et regalbées. La chirurgie va aussi améliorer la cambrure du dos pour une posture plus élancée et une taille plus creusée. Au niveau de l’abdomen, le ventre sera plus aplati et la peau sera remise en tension. La culotte de cheval sera également plus aplatie et retendue vers la ceinture. Une cure de diastasis permettra enfin de remettre en tension les muscles abdominaux.
Qu’en est-il des suites opératoires du bodylift ?
Compte tenu de la longueur et du déroulement de l’intervention (3 à 4 heures) ainsi que de l’importance des zones traitées, le bodylift se révèle une opération assez lourde avec des suites opératoires non-négligeables. Les douleurs post-opératoires, bien que modérées au repos, pourront être calmées par la prise d’antalgiques. Des courbatures assez intenses accompagnées d’une grande fatigue pourront en revanche être ressenties les premiers jours. Le chirurgien prévoira généralement une période de convalescence hospitalière assez longue, d’une durée de 3 à 7 jours, afin de pouvoir suivre au plus près et de façon réactive le patient en cas de besoin.
Concernant le résultat après l’intervention, la zone abdominale sera marquée dans les premiers jours par un œdème postopératoire relativement important ne permettant pas de distinguer le résultat définitif bien que la différence avec l’avant-intervention soit malgré tout notable. Ce gonflement va s’atténuer au bout de quelques semaines suivant l’opération avec des résultats définitifs qui apparaîtront selon les patients entre 6 mois et un an.
Ce qu’il faut savoir sur la période de convalescence
Loin d’être anodine, l’intervention de dermolipectomie circulaire s’accompagne de suites opératoires plus ou moins lourdes qu’un processus de récupération progressif permettra généralement de minimiser. Voici les choses à savoir pour optimiser votre période de convalescence suite à un bodylift.
Le déroulement de la convalescence
Lors des deux premières semaines suivant l’intervention, le patient devra porter des pansements et des vêtements de contention. Leur utilisation pourra s’étendre jusqu’à 4 semaines pour une cicatrisation optimale.
L’enjeu des jours suivant l’intervention résidera en fait principalement dans le maintien de la position couchée ou semi-couchée pendant une période relativement longue (environ 3 semaines) afin de consolider la cicatrisation sur toute la latéralité du tiers moyen inférieur. La position assise ainsi que des efforts trop marqués seront ainsi à proscrire absolument. La station debout est elle cependant autorisée à condition d’y parvenir sans mouvement brusque. Afin de limiter les risques de phlébite (formation de caillots de sang dans les membres inférieurs du corps), il est même conseillé de marcher dès le lendemain de l’opération. Le chirurgien peut prescrire des traitements anticoagulants à titre préventif pendant une dizaine de jours.
Le patient devra en outre utiliser des pansements spéciaux lui permettant de faire sa toilette quotidiennement sans avoir à le changer chaque jour. Le chirurgien procédera dans les premiers jours à une vérification systématique du pansement afin de maintenir la contention. Le processus de récupération étant particulièrement long, le patient devra prévoir en amont un éloignement social et professionnel de plusieurs semaines. Il ne lui sera ainsi possible de reprendre une activité professionnelle qu’à partir de la troisième ou quatrième semaine après l’intervention. La pratique sportive, elle, est fortement déconseillé avant 4 et 6 semaines avec une reprise en douceur et notamment l’abstention du port de charges lourdes pour maintenir la ceinture abdominale.
Les complications éventuelles
Le bodylift expose le patient à certains risques ainsi qu’à diverses complications. Il se peut en premier lieu que les résultats soient asymétriques avec un décalage de quelques centimètres entre les deux côtés du bassin et de la ceinture abdominale. Le cas échéant, le chirurgien peut alors envisager une intervention de correction de l’imperfection. Comparée à l’opération initiale, l’intervention de correction sera alors beaucoup moins lourde. Celle-ci peut être programmée au bout de quelques mois.
Par ailleurs, afin de pallier tous les risques de complications, il est conseillé d’arrêter de fumer 6 à 8 semaines avant l’intervention et de ne pas exposer la cicatrice au soleil. Les bains de mer, saunas ou hammams sont également à éviter les premières semaines pour éviter tout risque de déchirure ou d’infection potentielle.
Les cicatrices
Le bodylift implique le retrait d’une grande quantité de peau qui va alors engendrer une cicatrice importante sur toute la circonférence du bas du tronc. La place de la cicatrice va être définie en fonction de l’anatomie initiale du patient ainsi que de l’ampleur de l’intervention à pratiquer. La cicatrice d’incision va s’estomper progressivement entre 1 à 2 ans. Rouge au début, elle prendra progressivement une couleur rosée avant de s’estomper et de retrouver au fur et à mesure la couleur de la peau. L’intervention pourra également laisser apparaître une légère cicatrice à l’ombilic.
Effectuer les bons gestes au bon moment
Une certaine routine de mouvements est conseillée pour un processus de récupération efficace et dans les meilleurs délais.
Choisir le bon moment de se lever
Il est conseillé de se lever dès le lendemain de l’intervention. Pour les tous premiers jours, il est préférable de se faire accompagner pour éviter les risques de chute. Les jours suivants , une marche quotidienne de quelques minutes à allure modérée est généralement recommandée.
Adopter les bons gestes pour s’allonger
Avec le bodylift, la cicatrice est circulaire. La marque se situe alors à la fois au niveau de l’abdomen et du dos. En raison de la place et de l’étendue des incisions, il peut être assez difficile de trouver une position adéquate pour s’allonger confortablement. L’idéal est d’adopter une position qui soulage la tension devant et derrière. Après l’intervention, la position allongée stricte est vraiment inconfortable. Il est alors conseillé de s’allonger le bassin fléchi et de maintenir un angle d’environ 30° sans jamais toutefois aller jusqu’à la position assise.
Une fois rentré à la maison, il n’est pas nécessaire de dormir sur un lit médicalisé. Il suffit alors de placer un ou deux oreillers derrière le dos pour parvenir à une bonne flexion du bassin. Le placement d’un coussin sous les genoux permettra lui de relâcher la tension sur l’abdomen et contribuera également à accentuer la flexion du bassin.
Choisir la bonne position pour s’asseoir
La position assise va avoir tendance à tirer sur la cicatrice postérieure. Il faut distinguer la position « assise haute » ou « assise basse ». La position « assise basse » s’applique pour les assises de faibles hauteurs (pouf, certains canapés, etc.). Ce type de position va engendrer une flexion importante du bassin qui va alors créer une tension au niveau de la cicatrice et doit donc de ce fait être bannie pendant une certaine période après l’intervention.
La position « assise haute », pour sa part, pourra convenir pour la suite de la convalescence. Un tabouret de bar par exemple pourra s’avérer relativement confortable puisque offrant une flexion modérée du bassin et réduisant la tension au niveau de la cicatrice postérieure. À défaut de chaise de bar, il est conseillé de se servir de coussins pour rehausser le siège.
PRENDRE RENDEZ-VOUS
Si vous envisagez une intervention, vous pouvez prendre rendez-vous en quelques clics : nos chirurgiens pourront ainsi répondre à toutes vos questions et vous orienter vers une solution adaptée et réellement personnalisée.
PRENDRE RDV