Autrement appelées les “nymphes” desquelles l’intervention de nymphoplastie tire son nom, les petites lèvres vaginales présentent chez certaines femmes une forme anatomique sur-développée. Cette hypertrophie, en plus du désagrément esthétique, peut également se révéler handicapante au quotidien (au niveau vestimentaire, dans la pratique sportive ou pour la vie sexuelle). Cette hypertrophie des petites lèvres est parfois d’origine congénitale mais peut aussi faire suite à un dérèglement hormonal au moment de la puberté ainsi que résulter d’accouchements successifs. Pouvant dépasser les 4 centimètres, les petites lèvres débordent de la fente vulvaire leur conférant alors un aspect tombant voire “pendant”.
La nymphoplastie également dénommée labioplastie est l’intervention de chirurgie intime la plus pratiquée. Elle vise à réduire la taille des petites lèvres de la vulve pour les rendre invisibles notamment au regard des grandes lèvres tout en conservant les plis cutanés naturels. L’intervention consiste à extraire l’excédent cutanéo-muqueux et à mettre fin à la potentielle asymétrie existant entre les deux lèvres (la lèvre gauche étant naturellement souvent plus développée que la lèvre droite).
La nymphoplastie est une intervention qui doit être pratiquée avec précaution et professionnalisme compte tenu de la densité de terminaisons nerveuses dans cette zone. L’opération a lieu selon la technique triangulaire (extraction d’un triangle de tissu sur la partie supérieure de la lèvre) ou selon la technique longitudinale (retrait sur toute la longueur des lèvres), moins naturelle mais permettant d’extraire un volume de graisse et de peau plus important.
La patiente avec une gène fonctionnelle retrouve ainsi une plus grande liberté de mouvement notamment à la marche. A l’inverse, la labioplastie permet aussi de repulper les petites lèvres par lipofilling lorsque leur volume est insuffisant (hypotrophie des petites lèvres) voire inexistant (atrophie des petites lèvres).
En savoir plusRépondant plus ou moins aux mêmes aspirations que la nymphoplastie, la chirurgie du pubis s’adresse aux femmes avec un pubis jugé trop volumineux. L’accumulation de graisse dans cette région intime est très difficile à perdre même avec un régime alimentaire du fait notamment du relâchement cutané. La liposuccion (ou lipoaspiration) du pubis également appelée liposuccion du Mont de Vénus permet d’extraire rapidement et de façon indolore l’excédent graisseux situé entre l’abdomen et les organes génitaux. Cette protubérance adipeuse formant une bosse à cet endroit du corps est une source importante de complexes pour les femmes souhaitant se mettre en maillot de bain à la plage ou porter des vêtements moulants.
La lipoaspiration du pubis élimine les adipocytes dans la région pubienne à l’aide de fines canules à bout mousse arrondi reliées à un système d’aspiration douce pour une extraction atraumatique. Celle élimination des amas graisseux se veut définitive puisque les cellules adipeuses ne peuvent se reformer dans la zone liposucée. L’opération, réalisée en ambulatoire (sortie de l’hôpital le jour-même) ne laisse que des cicatrices minimes, les incisions étant réalisées dans les plis naturels de la peau.
La liposuccion du Mont de Vénus permet d’harmoniser et d’affiner la silhouette avec un bas du ventre plat dans le prolongement de la paroi abdominale (une abdominoplastie pourra également être réalisée au cours de la même intervention). Elle pourra aussi être associée à une plastie du pubis en cas d’excédent cutané trop important ou de peau devenue trop flasque (résection cutanée).
En savoir plusL’hyménoplastie peut être classée dans la catégorie des interventions de chirurgie intime réparatrice. Elle a pour but la reconstruction de l’hymen, cette fine membrane marquant la séparation entre le vagin et la vulve. Lors du premier rapport sexuel, l’hymen est rompu par la pénétration entraînant une douleur et dans la majorité des cas un léger saignement.
Selon certains rites et certaines coutumes religieuses, le saignement qui découle de la rupture de l’hymen lors de la défloration pendant la nuit de noces (la fameuse “cérémonie des draps nuptiaux”) est le garant de la virginité de la nouvelle mariée. Une question d’honneur familial et de traditions bien ancrées qui contraignent bon nombre de jeunes femmes à avoir recours à l’hyménoplastie.
Le premier rapport sexuel avant le mariage ne constitue pourtant pas l’unique motif de rupture de l’hymen. Cette membrane peut en effet se déchirer suite à une pratique sportive intensive (équitation, cyclisme, gymnastique), suite à l’utilisation de tampons ou bien encore après une agression sexuelle ou un viol. Certaines femmes ont même recours à l’hyménoplastie à la suite d’une rupture avec un homme ou même pour s’assurer du saignement la nuit du mariage (même si celui-ci ne peut jamais être véritablement garanti).
L’intervention d’hyménoplastie est réalisée grâce à une excision des reliquats hyménaux qui, s’ils sont suffisants, permettent ensuite d’effectuer une plastie de rapprochement des berges. Les fragments sont ensuite suturés pour reconstituer l’anneau hyménéal.
Lorsque les restes sont insuffisants ou de petite taille, des prélèvements sur les muqueuses environnantes seront nécessaires pour reconstituer l’anneau de la membrane. Le vagin est ensuite refermé et l’hymen est reconstitué de façon semblable à l’hymen original. L’hyménoplastie est ainsi une intervention plébiscitée pour son efficacité mais aussi sa discrétion, la plus stricte confidentialité pour la patiente étant garantie par le secret médical.
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